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TECHNIQUES BONSAÏ AVANCEES
Au cours de l'histoire du bonsaï au Japon, une forte expérience a été cumulée ; à nous de savoir en profiter ... et à travailler à son adaptation à nos climats et à nos espèces locales.
Les différents exemples ci-dessous présentent quelques-unes de ces techniques, sous forme de plan de travail pour différentes espèces utilisées pour les bonsaï, au Japon.
Dans cette page
Erable du Japon (Acer palmatum)
Les dates des saisons sont différentes selon que l’on considère le calendrier ou la météorologie.
Celles du calendrier reposent sur les événements astronomiques (solstices et équinoxes).
Celles de la météorologie prennent en compte les températures moyennes, incluant l’inertie de réchauffement et de refroidissement de l’atmosphère :
C’est ce découpage qui convient le mieux à notre pratique.
Les érables du Japon ont un comportement différent de la majorité des arbres à feuilles caduques.
Le mode de travail présenté peut s’appliquer à la majorité des autres espèces d’érables (Acer), en particulier européennes.
Les bourgeons éclosent et les pousses se développent rapidement. Plus elles croissent, plus les entre-nœuds s’allongent.
Pour éviter ce phénomène, on enlève, dès son apparition, la minuscule pousse centrale située entre les deux premières feuilles.
Bien entendu, cette taille n’est effectuée que si non ne souhaite pas faire grossir ou allonger la branche. Pour arrêter la croissance d’une branche qui a atteint la taille désirée, il suffit de pincer le bourgeon terminal.
Les bourgeons de l’année suivante se forment.
Pour aérer la ramure, et favoriser la pénétration de la lumière, les grandes feuilles sont coupées en deux.
Dans les parties fortes, une feuille sur chaque groupe de deux est coupée.
Répéter la suppression de la minuscule pousse centrale sur les parties fortes de l’arbre, à chaque nouvelle pousse de deux feuilles.
La taille des pousses centrales demandant une attention quotidienne, certaines branches se développent sans que cela ne soit souhaité.
La technique appliquée est alors standard pour les caducs (taille à une à deux paires de feuilles).
Juste après la chute des feuilles, c’est la bonne période pour la taille de structure : on dispose d’une quinzaine de jours pendant laquelle la sève ne se met pas à s’écouler des tailles.
Ce pin est considéré comme faible : les interventions doivent être prudentes et mesurées et n'être effectuées que sur des arbres en pleine forme et bien fertilisés, et à s’abstenir l’année du rempotage.
Les travaux qui s'appliquent au Pinus parviflora constituent une bonne base pour un plan de travail efficace sur la plupart des espèces de pins européens.
Les chandelles se sont développées et les jeunes groupes de 5 aiguilles sont maintenant bien visibles.
A tous les niveaux de l'arbre, au maximum deux chandelles sont conservées ; les autres sont coupées.
Sur les parties fortes de l'arbre, la pousse la plus forte est réduite à quatre ou cinq groupes (soit 20 à 25 aiguilles) ; la pousse la plus faible est conservée intacte.
Sur les parties dont la force est intermédiaire, on peut conserver 6 à 7 groupes sur la chandelle la plus forte.
Sur les parties faibles, toutes les chandelles sont conservées.
Les nouvelles aiguilles se sont développées. Il s’agit maintenant de répartir la force de l’arbre à tous les niveaux et de faire pénétrer l’air et la lumière à l’intérieur de la ramure.
Sur les parties les plus fortes, les aiguilles de l’année précédente ainsi qu’environ la moitié de celles l’année sont supprimées.
Sur les intermédiaires, on ne supprime que celles de l’année précédente.
On n’intervient pas sur les plus faibles.
Compte-tenu de la délicatesse des nouvelles aiguilles sur cette espèce, les aiguilles ne sont pas arrachées, mais coupées aux ciseaux, en laissant 1 à 2 mm à la base. Ce moignon tombera naturellement, sans risque pour l’écorce.
A l’extrémité des branches se sont développés, au cours de l’été, des bourgeons plus ou moins nombreux.
De manière à épargner l’énergie de l’arbre au printemps, seuls deux bourgeons seront laissés en place (en cas d’oubli, il faudra effectuer cette opération sur les nouvelles chandelles).
Ce pin est considéré comme fort : il est naturellement plein d’énergie.
La prudence conseille cependant à n’intervenir que sur des arbres en pleine forme et bien fertilisés, et à s’abstenir l’année du rempotage.
Les nouvelles chandelles se sont développées ; les aiguilles ne se sont pas encore déployées.
A tous les niveaux de l'arbre, au maximum deux chandelles sont conservées ; les autres sont coupées.
Dans les parties les plus fortes de l’arbre, les chandelles les plus faibles, dans chaque groupe de deux, sont cassées avec les doigts de manière à en limiter l’allongement. On laisse entre le tiers et la moitié des jeunes aiguilles en devenir.
Une dizaine de jours plus tard, les chandelles les plus fortes sont cassées, de manière à les équilibrer avec les plus faibles.
Cet ordre, s’il peut paraître étonnant, permet de laisser du temps aux pousses faibles pour réagir, sans que la sève ne soit attirée vers les blessures des pousses les plus fortes.
La même logique est à appliquer aux parties de force intermédiaire, en conservant plus de longueur sur les chandelles : de la moitié à deux tiers de la longueur des plus faibles.
Les parties les plus faibles sont laissées intactes.
Les aiguilles se sont déployées.
Malgré le premier pincement, certaines pousses fortes de sont trop développées (selon la taille et l’avancement de l’arbre, une longueur de plus de trois centimètres peut être considérée comme excessive).
Ces nouvelles pousses sont alors purement et simplement coupées à leur base en respectant le même planning que pour le premier pincement : d’abord la plus faible d’un groupe, puis, une dizaine de jours plus tard, la plus forte.
Les nouvelles aiguilles se sont développées. Il s’agit maintenant de répartir la force de l’arbre à tous les niveaux et de faire pénétrer l’air et la lumière à l’intérieur de la ramure.
Les aiguilles sont arrachées à la main en prenant soin de tirer dans l’axe de la gangue qui entoure les groupes de deux aiguilles : le risque de blessure pour l’écorce est faible et cette technique favorise le développement d’un bourgeonnement arrière.
Il est également possible de les couper aux ciseaux, en laissant 1 à 2 mm à la base. Ce moignon tombera naturellement, sans risque pour l’écorce.
Sur les parties les plus fortes, les aiguilles de l’année précédente ainsi qu’environ la moitié de celles l’année sont supprimées.
Sur les intermédiaires, on ne supprime que celles de l’année précédente.
On n’intervient pas sur les plus faibles.
A l’extrémité des branches se sont développés, au cours de l’été, des bourgeons plus ou moins nombreux.
De manière à épargner l’énergie de l’arbre au printemps, seuls deux bourgeons seront laissés en place (en cas d’oubli, il faudra effectuer cette opération sur les nouvelles chandelles).
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dernière mise à jour : 29 janvier 2025