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UN EMPLACEMENT POUR CHAQUE BONSAÏ
Chaque espèce d’arbre s’est adaptée, au cours de son évolution, à des conditions climatiques plus ou moins spécifiques, en particulier d’ensoleillement et d’humidité.
En lui procurant, sur nos étagères, des conditions de cultures les plus proches possibles de celles pour lesquelles il a été génétiquement programmé, nous lui apportons un maximum de confort est nous maximisons nos chances de succès dans sa culture.
Le soleil - en particulier ses rayons ultraviolets – est indispensable au processus d’alimentation de nos arbres via la photosynthèse.
Les espèces qualifiés « d’ombre » ne sont pas réellement à isoler complètement du soleil : elles sont simplement plus sensibles aux heures les plus lumineuses et chaudes de l’été, ainsi qu’au manque d’eau.
Nos bonsaï sont fragilisés par une exposition au soleil insuffisante : ils ne produisent pas assez de glucides et cherchent capter le plus de lumière possible : les entrenœuds s’allongent et la taille des feuilles augmente.
Ces deux phénomènes sont en contradiction avec nos objectifs de culture et de formation.
En fonction de leur habitat naturel, les espèces possèdent des sensibilités différentes au rayonnement ultraviolet.
Les espèces méditerranéennes, comme celles de haute montagne ont développé des stratégies de protection. Elles ont mis en place des filtres anti UV à la surface leurs feuilles et souvent réduit la taille de celles-ci. Ce n'est pas le cas de celles dont l’origine est située plus au nord ou en plaine, où le rayonnement solaire est plus faible.
Chacune d'entre elles possède un seuil de tolérance au-delà duquel un rayonnement plus intense n’induit pas la production de plus de glucides, mais la fait s’arrêter et place l’arbre dans un mode de survie.
il est opportun de prendre en compte cette sensibilité aux UV.
Les glycines exigent à la fois beaucoup de soleil et un substrat humide en permanence.
On constate qu’en pleine canicule il n’est pas rare de ne devoir arroser des bonsaï placés à mi-ombre qu’une fois par jour, voire un jour sur deux.
Face à un soleil trop chaud l’arbre commence par tenter de réguler la température de ses feuilles en ouvrant les stomates situées sous leur surface. Il évapore beaucoup d’eau.
Puis, face à des conditions trop difficiles, il finit par les fermer pour limiter la perte d’hydratation et tenter de survivre.
Enfin, si cela ne suffit pas, l’arbre abandonne ses feuilles qui sèchent sur tige.
Pour éviter d’atteindre cette situation, il peut être utile de placer les espèces qualifiées « de plein soleil » à mi-ombre lors des périodes les plus chaudes.
La circulation de l’air est un facteur de bonne santé de nos arbres.
En évitant une humidité permanente au niveau des feuilles, la libre circulation de l'air permet de limiter le développement de maladies fongiques.
De même, des bonsaï placés trop près les uns des autres permettent aux insectes présents sur l’un de passer très facilement à l’autre, puis au suivant.
L'espacement des pots sur les tables de culture est une réelle mesure de prophylaxie contre les maladies et les ravageurs.
Feuille d’érable du Japon desséchée par le vent à côté d’une qui a résisté.
Le vent, quand bien même il ne ferait pas tomber nos arbres, accélère la déshydratation tant de nos arbres dans leur processus d’évapotranspiration que les pots qui les contiennent, surtout s’ils plats.
Certaines espèces, comme les érables du Japon, y sont particulièrement sensibles.
Un vent n’a pas besoin d’être fort pour provoquer le phénomène : il suffit qu’il souffle de manière fréquente ou permanente dans une même direction.
En prêtant attention à la direction des vents dominants et en évitant d’y exposer nos bonsaï les plus sensibles, nous pouvons éviter le dessèchement soudain et inattendu de leur feuillage.
Les pots les plus petits (moins de 15 cm de longueur) ont des réserves d’eau très limitées. Ils peuvent nécessiter jusqu’à trois arrosages par jour en été. Afin de limiter l’évaporation, il peut être intéressant de recouvrir les tables qui les supportent d’un dispositif ajoutant de l’humidité à l’atmosphère ambiante, comme un gazon synthétique, des la mousse ou un plateau contenant de la pouzzolane.
Les pots les plus plats laissant une grande surface ouverte à l’évaporation méritent une position à mi-ombre plus rapidement que les autres par temps chaud.
Les exigences d’un mélèze de 70 cm ne sont pas identiques à celles d’un érable de 15 cm .
Placés le long d’une haie ou d’un mur, nos bonsaï ne reçoivent de la lumière que d’un seul côté. Il est donc nécessaire de faire régulièrement tourner leur pot de manière à exposer plus uniformément ramure.
Cependant, au début du printemps, les jeunes feuilles des caducs sont extrêmement sensibles à des variations d’environnement : celles qui étaient à l’ombre et qui se retrouvent exposées soudainement au plein soleil peuvent se dessécher dans journée. Il en est de même pour les feuilles internes de la ramure d’un arbre nouvellement taillé ou partiellement défolié.
Pour minimiser les risques du passage de l’ombre à la lumière, il est utile d’attendre une période de quelques jours pendant laquelle le ciel est couvert, ou de déplacer provisoirement le pot dans une zone d’ombrage.
Le support sur lequel les pots sont posés joue également un rôle significatif.
Les tables de culture sont traditionnellement en bois non verni. Ce matériau présente l’avantage de ne pas trop chauffer en été et de s’imprégner de l’eau excédentaire d’arrosage qu’il restitue doucement à l’environnement par évaporation, faisant baisser la température en été et procurant un microclimat favorable à nos bonsaï au printemps.
Les planches de terrasse en composite, si elles peuvent constituer une alternative intéressante pour leur facilité d’entretien et leur durée de vie plus longue, ne possèdent pas ces qualités.
Sur un support en pierre (une terrasse par exemple), l’intensité du rayonnement solaire est renforcée par la lumière réfléchie ; la température peut devenir très élevée en plein soleil et la chaleur emmagasinée dans la journée est restituée pendant la nuit. Si ces propriétés peuvent être utiles en certaines périodes de l’année, elles peuvent devenir mortelles en été.
L’environnement de nos arbres a une influence sur leur santé
La base sur laquelle sont posées nos étagères exerce également une influence.
Les supports minéraux (pierre ou goudron) absorbent la chaleur et laissent s’échapper l’eau, à l’image des îlots de chaleurs des villes.
Un zone engazonnée est plus favorable à l’environnement de culture dans la mesure où elle limite la montée en température, par l’évaporation par les feuilles de l’herbe, et maintient une certaine humidité. Elle plus difficile à entretenir : la tondeuse ne passe pas bien autours des pieds de tables de culture.
Les gravillons sont un mi-chemin intéressant, dans la mesure où on parvient à y contenir la pousse des plantes indésirables et que le ramassage des feuilles et aiguilles mortes n’est pas insurmontable.
Les voisins de nos bonsaï peuvent être dérangeant.
Les arbres et arbustes placés à proximité des tables de cultures sont soumis aux attaques des maladies et ravageurs qui auxquels leur espèce est sensible. La famille des rosacées, présents dans les vergers et jardin d’ornement (cotonéaster, cerisiers, pommiers, pyracantha, rosiers, …), sont des hôtes appréciés de tous ces organismes. Une distance de sécurité entre elles et nos bonsaï est souhaitable.
Les bonsaï placés sous des grands arbres bénéficient de leur ombre bienfaitrice au plus chand de l’été, mais s’exposent également à leurs insectes indésirables qui descendent des branches, comme les chenilles.
L’utilisation de tables de culture hautes sur pied protège dans un certaine mesure des dégâts provoqués par certains animaux familiers et sauvages.
Les indications ci-dessous ont été expérimentées pendant de nombreuses années sous un climat semi-océanique tempéré en France (Ile de France). Elles sont à adapter en fonction des régions et à moduler au cours des périodes exceptionnelles de canicule pendant lesquelles l’ombrage bénéficie à presque toutes le espèces.
Les pictogrammes utilisés sont les suivants :
L'espèce peut rester toute l'année en plein soleil.
L'espèces bénéficie d'une situation ombragée de début juin à fin août, en particulier autour du midi solaire (de 12h00 à 16h00).
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dernière mise à jour : 28 décembre 2024