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PHYTOSANITAIRE APPLIQUE AUX BONSAÏ
Comme tout arbre, un bonsaï et soumis aux attaques des insectes et des maladies. Les soins quotidiens attentifs que nous prodiguons à nos arbres sont plutôt facteur de bonne santé ...
Privilégiés !
Les soins quotidiens attentifs que nous prodiguons à nos arbres sont plutôt facteur de bonne santé et de découverte, dès leur apparition, de leurs petits tracas qui peuvent ainsi être traités au plus tôt.
Bien traités, les bonsaï sont, d’une manière générale, moins soumis aux maladies que les autres plantes du verger ou du potager.
Pas de panique, donc ...
Cet adage s’applique également aux bonsaï. Le respect d’un petit certain nombre de principes simples facilite grandement leur entretien et prévient la plupart des maladies.
Un arrosage adapté aux besoins particulier de chacun, l’utilisation régulière d’un engrais complet et le rempotage régulier avec des substrats drainants et adaptés constituent la base, non seulement de la bonne croissance des nos arbres, mais également la meilleure des préventions contre les maladies.
En choisissant de construire une collection avec des arbres autochtones, on leur fournit des conditions de vie auxquelles ils sont naturellement adaptés. Dans leur élément, ils sont naturellement plus résistants.
En laissant suffisamment d’espace entre les pots et autour des ramures, on laisse l’air circuler librement et la lumière atteindre chacun des bonsaÏ. Ils se développent librement, sans contrainte (autre que celles que nous leur imposons, il est vrai …).
La répartition des individus d’une même espèce sur différentes étagères permet de limiter la propagation de maladies qui leur sont spécifiques.
La taille constitue une des bases de la formation des bonsai. Elle crée cependant des réelles portes d’entrée pour les maladies. L’utilisation d’outils désinfectés et de mastic de cicatrisation permet de réduire les risques d’infection.
Depuis le 1er janvier 2019, la vente des pesticides de synthèse est interdite aux particuliers.
Elle concerne pratiquement toute la pharmacopée chimique du jardinier (fongicides, insecticides, nématicides, acaricides, herbicides et autres biocides d'origine chimique).
Si le désherbage n’est pas un sujet dans la culture des bonsaï (la surface à couvrir permettant un désherbage manuel sans grand effort), la lutte contre les ravageurs en est bien un.
Le principe est de ne commercialiser, d’une façon générale, que les produits autorisés en agriculture biologique.
Les produits de biocontrôle mettent en œuvre la lutte naturelle entre êtres vivants pour favoriser les organismes qui attaquent ceux dont on veut contrôler (et non éradiquer) le développement.
On peut distinguer trois catégories :
Les produits dits à faible risque et les PNPP (« Préparations Naturelles Peu Préoccupantes ») reprennent des recettes traditionnelles, certainement difficiles à interdire dans la mesure où tout un chacun peut les élaborer facilement :
Les bons réflexes ci-dessus sont les meilleurs des traitements préventifs.
Cependant, l’application d’un traitement d’hiver en janvier ou février et une application de cuivre ou de soufre en fin d’automne et en début de printemps (avant le débourrage) peut être également utile pour prévenir l’oïdium sur certaines espèces sensibles (érables champêtres, chênes, ….).
Les traitements curatifs des maladies, des parasites et des carences sont ceux utilisés dans toute activité sylvicole. L’étendue du sujet est vaste et les ouvrages nombreux : le plus simple est de s’y reporter, les traitements à appliquer aux bonsaï étant standard.
Les indications doivent être mise en regard de la législation actuelle sur les pesticides de synthèse.
Comme pour les médicaments qui nous sont destinés, les traitements phytosanitaires possèdent des effets secondaires indésirables pour nos arbres.
Un usage modéré et raisonné des traitements préventifs est donc recommandé.
Bien que nos arbres soient de petite taille, les parasite et maladies qui les attaquent sont, eux, de grandeur nature.
Les traitements phytosanitaires sont donc à appliquer à pleine dose (recommandée par le fabriquant et indiqué sur les emballages).
Au niveau des substrats comme à celui de l’application d’engrais, on s’attache au développement des mycorhizes.
L’utilisation préventive de fongicides, si elle est nécessaire sur un petit nombre d’espèces, est à considérer avec discernement pour les autres, sous peine de faire également disparaître les précieux champignons symbiotiques.
Le mode de culture en pot engendre une difficulté particulière : la tenue en état des racines.
La pourriture des racines est engendrée par le développement d’un champignon - le phytophtora - qui se plait dans des substrats mal drainés. Le traitement est difficile et le cas est presque toujours traité trop tard.
Essayer un rempotage avec élimination des racines morte et changement complet de substrat.
Cuivre (bouillie bordelaise) : préventif sur mildiou, oïdium ; bloque le développement des spores de champignons par contact.
Soufre : curatif sur mildiou, oïdium, rouilles, taches noires ; détruit les champignons par les vapeurs dégagées. Actif entre 18 et 25°C ; risque de phytotoxicité au-delà de 25°C
Bicarbonate de soude : préventif et curatif sur mildiou, oïdium, tavelure ; détruit les champignons par contact. Dosage : 10 grammes par litre
Macération d’ail : antifongique contre oïdium et rouilles
Purin de fougère : renforcement métabolique contre mildiou, oïdium et rouilles
Purin d’ortie : renforcement métabolique contre mildiou, oïdium
Purin de prêle : renforcement métabolique contre mildiou, oïdium et rouilles
Pyréthrine : curatif sur les pucerons ; détruit les insectes en les paralysant.
Bacillus Thuringiensis : curatif sur la grande majorité des chenilles ; détruit les insectes par ingestion.
Huiles végétales : curatif et préventif ; détruit les insectes, larves et œufs par étouffement.
Savon noir : curatif et préventif ; détruit les insectes, larves et œufs par étouffement.
Macération d’ail : répulsif sur pucerons et acariens
Purin de fougère : répulsif sur pucerons, cochenilles et acariens
Purin d’ortie : répulsif sur pucerons et acariens
Purin de prêle : répulsif sur acariens
Le « liquide à jin » (polysulfure de calcium) est traditionnellement utilisé comme conservateur sur les bois morts des bonsaï : il permet de retarder la dégradation du bois dans le temps en bloquant les attaques d’insectes et de champignons lignivores. Il est alors appliqué pur sur du bois préalablement humidifié.
Ses propriétés fongicide est insecticide, lui permettent d’être également utilisé comme traitement d’hiver au Japon où il est pulvérisé dans une dilution de 2 à 2,5 % pour les caducs (après la chute des feuilles), et entre 1 et 1,5 % pour les persistants (pins compris). Les limites hautes indiquées constituent un maximum et ne doivent pas être dépassées.
Il est présente l’inconvénient d’être très agressif pour la peau et les yeux ; il provoque également des taches jaunes indélébiles sur les vêtements. Il est indispensable de protéger la surface du pot de manière à ne pas tuer tout l’écosystème qui s’y développe et d’éviter de rincer le pulvérisateur à proximité d’un point d’eau.
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dernière mise à jour : 26 septembre 2024