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ATTACHER UN BONSAÏ A SON POT
Après un rempotage, un bonsaï ne dispose plus d’assez de racines pour assurer son bon ancrage dans son pot ... Au moindre choc ou coup de vent, les efforts consacrés à son positionnement sont rendus inutiles. Il faut donc l'attacher.
Par ailleurs, même les mouvements les plus petits de l’arbre retardent le développement des nouvelles radicelles qui sont cassées avant de posséder une résistance suffisante.
Pour les arbres (jeunes plans, arbres collectés ou malades) ne possédant pas d’une maturité suffisante des racines principales pour permettre l’utilisation de fils métalliques, il existe une technique simple et efficace pour sécuriser la fixation.
Elle repose sur une logique d’équilibre de forces de maintien de l’arbre dans plusieurs directions.
Vue de côté
Vue de dessus
La fixation est assurée par un lien qui doit présenter plusieurs qualités :
Les fils métalliques et le raphia naturel ne répondent pas à ces critères.
Certaines cordelettes, selon le matériau dont elles sont faites, peuvent être satisfaisantes.
Le meilleur compromis est cependant le raphia synthétique de jardin : il ne se détend pas, résiste aux éléments pendant une saison et se présente sous forme de bandes qui répartissent la pression sur l’écorce.
On utilise un brin de raphia d'au moins 1,5 m pour des pots de 20 cm de diamètre.
Il est préférable de prévoir un peu long : il est très désagréable, arrivé à la fin du montage, de s’apercevoir que le brin est trop court … et de devoir tout recommencer !
Commencer par passer le raphia sous le pot et positionner les brins de part et d’autre du tronc.
Faire tourner le pot d’un quart de tour, tout en maintenant une tension sur le raphia.
Il est utile de positionner le point de contact du raphia en peu au-dessus du niveau du pot.
S’il est trop bas, le raphia risque de faire remonter le pain racinaire. S’il est trop haut, le raphia risque de glisser et ne plus assurer son maintien.
Pour les gros arbres, il est également possible de multiplier les points de fixation en répétant l’opération non tous les quarts que tour, mais tous les huitièmes, par exemple.
Repasser le raphia sous le pot.
Faire trois nœuds en bordure de pot en assurant une tension maximale.
A ce stade, l’arbre peut paraître maintenu ; c’est le cas dans une certaine mesure, mais le montage n’assurera pas son rôle sur la durée.
Faire tourner le pot d’un quart de tour en longeant le bord du pot.
Si le pot n’a pas de rebord, rester environ 1 à 2 cm en dessous de son niveau ; s’il en en, il suffit de longer par dessous.
Passer au-dessus du brin de raphia vertical, puis passer en-dessous en revenant en arrière.
Tirer fermement sur le raphia pour renforcer la tension.
Faire tourner à nouveau le pot d’un quart de tour (le brin de raphia libre entoure le brin vertical) et continuer à longer la bordure du pot avec le brin de raphia libre.
Reprendre les étapes précédentes sur les 3 brins verticaux restant.
Parvenu au nœud initial, finaliser le montage avec 3 nouveaux nœuds réalisés avec le brin libre et le brin issu du nœud initial.
Le montage réalisé est très solide : même lors d’une chute de pot dans laquelle tout le substrat s’est échappé, l’arbre reste parfaitement droit, racines en suspension.
Le raphia se dégrade naturellement au soleil au cours de l’été ; à l’ombre, sa durée de vie est plus longue.
Il peut, bien entendu, être retiré avant l’automne si le développement racinaire assure seul la bonne fixation de l’arbre.
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dernière mise à jour : 29 janvier 2025