Vous êtes bien à la nouvelle adresse du Petit parcours bonsaï (plus d’information dans les actualités de mai 2023).
L’été s'est déroulé, encore une fois, en dehors des standards de la saison : la page la plus consultée sur le site est, sans surprise, celle consacrée aux … canicules.
N’est-ce pas l’occasion de remettre en cause un certain nombre d’habitudes, voire d’enseignements reçus de la tradition japonaise, pour travailler nos arbres ?
Peut-être le poète japonais (!) Matsuo Bashô (1644 – 1694), connu pour ses haïku, nous donne-t-il une piste en écrivant « Ne cherchez pas à suivre les traces des anciens ; cherchez ce qu’ils cherchaient. »
Dans l’univers des bonsaï, cette démarche est déjà largement engagée en Occident avec la recherche d’esthétiques différentes de celle qui nous a été apportée par le Japon. N’oublions pas que d’autres pays d’Asie possèdent, depuis des siècles, d’autres visions qui leur sont propres.
Pour ce qui est de la culture de nos arbres, les évolutions climatiques nous obligent à nous adapter en avançant, pas à pas, à la recherche de pratiques plus adaptées à ce que désormais la nature nous propose.
Septembre est le mois de reprise d’activité des clubs et associations consacrés aux bonsaï. Partout en France, des personnes se regroupent pour partager leurs savoir-faire et meilleures pratiques : y participer ne serait-il pas le moyen faire progresser notre pratique et ... de concourir à la recherche collective pour avancer, ensemble, vers de nouvelles façons de faire ?
Nous bonsaï, pour leur part, devraient reprendre une certaine activité végétative en septembre. La lignification et le grossissement des branches et du tronc se poursuivent ; les pins développent de nouvelles racines. C’est également à partir de maintenant que les arbres commencent à constituer des réserves de glucides dans les branches et les racines pour le démarrage du printemps prochain.
Une nouvelle rubrique d’actualité - « Travaux d'automne » - rejoint logiquement celles déjà consacrées aux autres saisons.
Cette édition du site a subi un bon nombre d’évolutions de présentation, navigation et de lisibilité. Bonne découverte !
Que faut-il savoir sur les bonsaï et comment les apprécier.
Comment débuter la culture des bonsaï en évitant les erreurs les plus fréquentes.
Quel matériel choisir, ou fabriquer soi-même, pour créer et entretenir des bonsaï.
Quelles sont les techniques pour entretenir des bonsaï et et les maintenir en forme.
Comment créer des bonsaï à partir de semis, de jeunes plans ou de pré-bonsaï.
Comment exposer un bonsaï et échanger avec les autres passionnés.
Face à un manque d’eau, les arbres commencent par fermer les stomates situés sous les feuilles pour éviter l’évaporation ; si cela ne suffit pas, ils abandonnent des parties du feuillage qui sèchent rapidement. Les arbres ont cependant développé, au cours des millénaires, des mécanismes de défense qui nous permettent de conserver des espoirs réels de survie.
Pour les cauducs, des feuilles présentant encore des parties vertes, ou des rameaux souples ou encore une partie verte (cambium) apparaissant en grattant l'écorce, sont autant de points positifs.
Les pins ont, quant à eux, des réactions différées à un stress : les effets ne sont pas immédiatement visibles (l'absence d'aiguille verte est cependant un signe fatal).
Dans tous ces cas, il faudra vraisemblablement attente le printemps prochain pour avoir confirmation de la survie du bonsaï.
Avec l’arrivée de l’automne et les températures plus douces, l’activité reprend : nos bonsaï préparent les prochaines saisons en commençant une phase de stockage d’énergie pour passer l’hiver et préparer le printemps.
Au-delà du simple apport en eau, l’arrosage dissout les nutriments contenus dans l’engrais et permet de les mettre à disposition des racines.
Les arbres qui ont perdu leur feuillage ont beaucoup moins besoin d’eau ; la routine habituelle est à suivre : n’arroser que lorsque que la surface du pot est sèche. Trop d’eau pourrait aboutir au pourrissement des racines.
Au cours périodes de forte chaleur de l’été, les arbres ont fait une pause de croissance pour consacrer leurs efforts à la survie. Avec le retour de températures plus clémentes, ils reprennent une activité significative pour laquelle ils ont besoin de nutriments : c’est le moment de recommencer la fertilisation.
Pour les caducs, on apporte la dernière fertilisation organique solide de l’année, dont la diffusion (environ 45 jours après l’application) durera jusqu’aux premières chutes de feuilles. Il est possible d’utiliser un engrais moins d’azoté (N), en particulier si les dernières tailles ont été tardives. Ceux qui ont perdu leurs feuilles en été n’ont pas besoin d’apport d’engrais.
Pour les persistants, il peut être utile, en plus de l’application de septembre, d’envisager un dernier apport d’engrais organique équilibré à la mi-octobre.
Au cours de l’été, de jeunes plantes se sont développées dans les pots. Comme nos bonsaï, elles cherchent à accumuler des réserves pour l’hiver, pour les vivaces, et à produire des graines pour les annuelles. Les unes comme les autres utilisent les nutriments destinés à nos arbres. Le désherbage est donc, comme au jardin, de mise pour nos pots.
Les traitements associés sont toujours utiles : le bon fonctionnement de la photosynthèse assurée par les feuilles permet la production des réserves nutritives.
Utiliser le cuivre (bouillie bordelaise), le bicarbonate de sodium ou le soufre (par des températures entre 18 et 25°C ; en-deçà, le produit n’est pas actif ; au-delà, il y a risque de phytotoxicité).
Copyright © 2008 - 2023 - Tous droits réservés
dernière mise à jour : 10 septembre 2023