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Plus d’information dans les actualités de mai 2023.
Les températures du mois de mai ont été plus clémentes que celles des dernières années, pour retrouver un niveau dit « normal ». Nos arbres en ont profité pour se développer selon leur rythme naturel.
Avec une masse foliaire à son maximum, la photosynthèse fonctionne à pleine puissance et nos bonsaï disposent de beaucoup d’énergie. Elle nous permet - au début du mois - de tenter des boutures de nos espèces préférées, avec un maximum de chances de succès.
A la fin du mois, avec l’entrée dans l’été, croissance va progressivement ralentir.
Les plantes indésirables ont également profité des conditions climatiques moins défavorables que les années précédentes. Une attention particulière devrait être portées aux mousses qui se développent sur le substrat de nos bonsaï ; une nouvelle rubrique « Mousses sur le pot d’un bonsaï » leur est consacrée.
Avant la relative pause estivale dans l’entretien de nos arbres (si on exclut l’arrosage …), le mois de juin est propice à un certain nombre d’interventions utiles, voire nécessaires.
SUIVRE UN PARCOURS
Pour ceux qui souhaitent découvrir l’univers passionnant des bonsaï, ce parcours donne des clés essentielles pour aborder le sujet.
Ce parcours regroupe un ensemble de rubriques permettant au débutant d’aborder progressivement la culture des bonsaï et l’entretien de ses arbres, tout en évitant les erreurs les plus souvent commises.
Bien entretenu, un bonsaï peut vivre plus longtemps que son semblable dans son milieu naturel. Ce parcours explique comment faire.
La création de bonsaï est une activité passionnante et particulièrement gratifiante. Ce parcours aborde les différentes approches techniques et esthétiques.
Que ce soit lors d’expositions, au sein d’un club ou sur internet, le partage d’expérience permet à chacun d’entre nous de progresser.
Le matériel nécessaire à la création et à l’entretien des bonsaï a été sélectionné et mis au point au cours de ses 16 siècles d’histoire. Il serait dommage de ne prendre en compte cette expérience acquise par nos aînés.
Ce parcours propose plusieurs bricolages, plus ou moins élaborés, pour nous aider dans notre activité d’amateur de bonsaï … et nous faire économiser de l’argent.
Pour ceux qui souhaitent découvrir l’univers passionnant des bonsaï, ce parcours donne des clés essentielles pour aborder le sujet.
Ce parcours regroupe un ensemble de rubriques permettant au débutant d’aborder progressivement la culture des bonsaï et l’entretien de ses arbres, tout en évitant les erreurs les plus souvent commises.
Bien entretenu, un bonsaï peut vivre plus longtemps que son semblable dans son milieu naturel. Ce parcours explique comment faire.
La création de bonsaï est une activité passionnante et particulièrement gratifiante. Ce parcours aborde les différentes approches techniques et esthétiques.
Que ce soit lors d’expositions, au sein d’un club ou sur internet, le partage d’expérience permet à chacun d’entre nous de progresser.
Le matériel nécessaire à la création et à l’entretien des bonsaï a été sélectionné et mis au point au cours de ses 16 siècles d’histoire. Il serait dommage de ne prendre en compte cette expérience acquise par nos aînés.
Ce parcours propose plusieurs bricolages, plus ou moins élaborés, pour nous aider dans notre activité d’amateur de bonsaï … et nous faire économiser de l’argent.
Sous de bonnes conditions climatiques et avec l’aide de l’engrais, les caducs qui ont été taillés au milieu du printemps développent de nouvelles pousses. Si elles grandissent trop fortement, on peut leur appliquer les mêmes techniques de taille qu’au mois de mai.
En phase de construction, les branches qui doivent grossir ne sont ni taillées, ni pincées ; ce sont les bourgeons terminaux qui pilotent, grâce à des hormones, leur développement. Les supprimer revient à inhiber fortement le processus.
En revanche, pour garder la forme d’arbres plus matures, un pincement des pousses terminales permettra d’arrêter le développement des nouveaux rameaux trop forts.
Les tailles de printemps ont permis d’activer des bourgeons de l’année qui se retrouvent désormais à l’extrémité des branches.
Afin de permettre leur développement et favoriser la ramification de la ramure, l’arbre a besoin de ressources en eau et en nutriments.
Les plantes favorisant naturellement la reproduction, elles privilégient le développement des fruits en dirigeant vers eux les ressources disponibles. Limiter le nombre de fruits sur nos arbres permet de trouver un équilibre entre la maturation de quelques fruits bien placés à des fins esthétiques et de développement de la ramification.
La durée d’activité d’un engrais organique solide étant d’environ 6 semaines, celui distribué aux arbres à feuilles caduques et aux jeunes conifères au cours du mois d’avril est maintenant épuisé.
Pour les pins matures, la distribution peut commencer dès lors que les chandelles ont terminé leur allongement et que les aiguilles sont clairement visibles.
L’apport d’engrais de ce mois est important dans la mesure où il est le dernier avant le mois de septembre : au cœur de l’été (mi-juillet à mi-août), on évite la fertilisation qui présente des risques pour l’hydratation de la plante et la santé des racines.
Le processus annuel de pincement de chandelles des pins est essentiel dans le développement des bonsaï de ce genre.
En effet, leur tendance apicale étant présente chez la majorité des espèces de pins, notre intervention permet d’équilibrer le développement des branches entre les plus fortes (schématiquement vers la cime et en extrémité des branches) et les autres.
A moyen terme, ce type de pincement permet également à la lumière de mieux pénétrer au cœur de la ramure et d’aider au développement des aiguilles qui y sont situées, voire de favoriser l'émergence de nouveaux bourgeons qui ne seraient pas apparus dans les zones d’ombre.
Les jeunes pousses issues des semis ont maintenant atteint le stade d'au moins deux vraies feuilles. Il est nécessaire de les éclaircir de manière à laisser suffisamment d’espace entre elles pour permettre leur bon développement.
A cette étape, un rempotage en pots individuels est également possible. Cependant cette opération implique la perte inévitable d’un certain nombre de jeunes plans et les petits contenants nécessitent un arrosage soigné.
C’est également le moment de les déplacer progressivement de l’ombre à la pleine lumière, en respectant une exposition adaptée à chaque espèce.
La fertilisation peut commencer avec une combinaison d’engrais organique solide selon les fréquences habituelles et de pulvérisations foliaires bimensuelles.
Selon l’espèces et le stade de développement, les besoins en eau varient de chacun de nos arbres varie : l’arrosage se doit d'être individualisé.
En particulier, après une taille de printemps et avec la suppression d’une partie des feuilles, la surface d’évaporation et les besoins en eau diminuent.
Cependant, en prévision de prochaines absences estivales, il peut être nécessaire de mettre en place un arrosage automatique, à réserver aux périodes pendant lesquelles aucune autre solution n’est envisageable.
Il est indispensable de le tester pendant plusieurs jours consécutifs avant le départ : juin est une bonne période pour le faire.
Si les pucerons deviennent moins présents, d’autres menaces pèsent sur nos arbres, comme les cochenilles, les acariens et les maladies fongiques. Une observation quotidienne et des traitements curatifs (insectes ou acariens) ou préventifs (maladies fongiques) s’imposent.
Parmi les traitements phytosanitaires curatifs autorisés, on peut citer pour les insecticides : les pyréthrines (pucerons, en particulier), le bacillus thuringiensis (chenilles) et les insectes auxiliaires ; pour les fongicides : la cuivre (bouillie bordelaise) et le soufre.
En cette période, les branches grossissent rapidement grâce au flux de sève engendré par la forte activité végétative. Les ligatures peuvent s’incruster dans l’écorce en quelques jours seulement.
Sur les caducs, la surveillance doit être au moins hebdomadaire : un fil incrusté dans leur fine écorce marque profondément la branche pendant de très nombreuses années. La disparition de la cicatrice n’étant jamais acquise.
Les pins réagissent mieux mais nécessitent plus de temps pour prendre la forme que la ligature leur impose. Le retrait du fil peut être retardé – sans que cela ne constitue une règle - jusqu’au moment limite où le tiers de l’épaisseur du fil a pénétré dans l’écorce.
Dans la tradition des expositions de bonsaï, la surface des pots est recouverte d’un mosaïque de différentes variétés de mousses formant un tapis végétal naturel et proportionné.
Sont-elles réellement souhaitables en dehors de ce contexte ?
Entre peur des nouveaux venus, volontarisme excessif de certains amateurs, et santé de l’arbre, la taille de printemps nécessite une pratique bien comprise et raisonnée pour réussir la formation l’entretien d’un bonsaï.
A chaque printemps, une question se pose de manière récurrente pour chacun de nos bonsaï : faut-il rempoter cette année ou attendre l’année prochaine ? La culture d’un bonsaï repose sur un subtil équilibre entre les racines et la ramure de l’arbre ; le développement des unes influence l’autre, et réciproquement.
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dernière mise à jour : 27 mai 2023